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L’ESSENTIEL
Lors d’une réunion sur la biodiversité et les services écosystémiques en juin 2010, les États ont adopté le document final de Busan qui déclarait qu’« une plateforme scientifique et politique intergouvernementale pour la biodiversité et les services écosystémiques devrait être créée ». Par sa résolution 65/162 du 20 décembre 2010, l’Assemblée générale « [a pris] note des résultats de Busan » et a demandé au Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) « de convoquer une réunion plénière… pour déterminer les modalités et les arrangements institutionnels pour [l’IPBES ] ». Selon le Bureau des affaires juridiques de l’ONU, l’Assemblée générale, en prenant note des résultats de Busan, n’a pas établi l’IPBES en tant qu’organe des Nations Unies.
Par la suite, lors de leur réunion plénière d’avril 2012, les États participants ont adopté une résolution établissant l’IPBES comme « un organisme intergouvernemental indépendant », dont le siège du secrétariat est situé à Bonn, en Allemagne. Ils ont également décidé que la première session de la plénière de l’IPBES déciderait du lien entre [l’IPBES] et le système des Nations Unies.
Lors de sa première session en janvier 2013, la plénière de l’IPBES a demandé au PNUE d’assurer le secrétariat de l’IPBES, qui serait seul responsable devant la plénière de l’IPBES sur les questions politiques et programmatiques. Il a invité le PNUE « à prendre des dispositions administratives pour le secrétariat de l’IPBES » et a demandé au PNUE « de finaliser un accord de pays hôte avec le gouvernement allemand pour la présence du secrétariat de l’IPBES à Bonn ». Lors de sa 27e session en 2013, le Conseil d’administration du PNUE a autorisé le Directeur exécutif, dans la limite des ressources disponibles, à assurer le secrétariat et les dispositions administratives du secrétariat de l’IPBES. Le personnel actuel du secrétariat de l’IPBES est employé par le PNUE..
(Traduit du site de l’IPBES)