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L’ESSENTIEL
Les climatosceptiques utilisent diverses techniques pour remettre en question le consensus scientifique sur le changement climatique. Ces méthodes de discours sont souvent conçues pour semer le doute, polariser l’opinion publique, et influencer les politiques environnementales. Voici quelques techniques récurrentes :
Exagération des incertitudes scientifiques
Les climatosceptiques mettent souvent l’accent sur les incertitudes inhérentes à la science climatique, comme les prévisions des modèles climatiques ou les variations naturelles du climat, pour remettre en question la validité des preuves du réchauffement climatique anthropique.
Faux équilibre médiatique
Les médias peuvent parfois donner une impression de « débat équilibré » en présentant les opinions des climatosceptiques face à celles des scientifiques climatiques, même si le consensus scientifique est quasi totalement (voir point suivant) en faveur de l’existence et de la cause humaine du changement climatique.
Utilisation de messagers douteux
Les climatosceptiques utilisent parfois des scientifiques ou des experts qui ont des liens financiers avec des industries liées aux énergies fossiles ou qui n’ont pas de spécialisation pertinente en science climatique pour contester les recherches et conclusions des climatologues.
Argumentation logiquement fallacieuse
– Attaques ad hominem : Les attaques personnelles contre les scientifiques du climat, en remettant en cause leur intégrité ou leur motivation, sont une technique courante pour détourner l’attention des preuves scientifiques.
– Cherry picking (Sélection sélective) : Sélectionner des données qui soutiennent leur point de vue tout en ignorant le corps principal des données scientifiques qui ne le font pas.
– Appel à la tradition ou au naturel : Argumenter que le climat a toujours changé naturellement, donc les changements actuels ne peuvent pas être dus à l’activité humaine.
Théories du complot
Certains climatosceptiques prétendent que les scientifiques, les gouvernements, et même les médias sont engagés dans une conspiration pour exagérer les dangers du changement climatique dans le but de contrôler ou de limiter l’industrie et la liberté individuelle.
Relativisation et minimisation
Même quand l’existence du changement climatique est acceptée, ils peuvent minimiser ses conséquences, suggérant que les impacts seront mineurs, gérables, ou que les actions pour les atténuer seraient plus coûteuses que les bénéfices.