L‘empreinte par pays

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– La biocapacité, c’est-à-dire les « capacités de la planète à fournir de l’eau, des terres (et donc des matières premières) ainsi qu’à les régénérer et à absorber les déchets ou les rejets ». Ce sont les « surfaces bioproductives ». 

L’empreinte écologique mesure donc les ressources utilisées pour le logement, la nourriture, le déplacement, etc. Tout cela est ensuite converti en surfaces de terre ou de mer nécessaires. Cela inclut notamment l’agriculture, l’énergie, le transport, les modes de consommation et les types de surface comme les terres cultivées, les forêts, les surfaces maritimes, les terrains bâtis, etc.  

Ensuite, on divise la surface bioproductive par le nombre d’habitants, selon le périmètre visé (ville, région, pays ou planète). On obtient alors un chiffre et on peut établir un classement des différents pays. (source).

Ce qui nous permet d’établir ce type de classement (source carbo)

Ainsi, dans le cas où tous les habitants de la planète voulaient vivre comme des Qataris, il faudrait pas moins de 14.7 planètes !

La France se positionne au… 44ème au rang mondial avec une empreinte écologique par habitant de 4,6.

Cet outil de mesure est intéressant car il prend en compte plusieurs facteurs : agriculture, énergie, transport, modes de consommation… L’empreinte écologique est également facilement visualisable : on sait que l’humanité vit à crédit car il faudrait 1,69 planètes pour couvrir les besoins de l’ensemble de l’humanité. Un fait tristement célébré chaque année par le « jour du dépassement » (jour à partir duquel l’humanité a consommé l’ensemble du budget annuel mondial disponible en ressources naturelles). En 2019, le jour du dépassement tombait le 29 juillet ; tous les ans, cette date symbolique avance, ce qui montre notre appétit croissant pour des ressources qui s’épuisent.

L’ONG Global Footprint Network a calculé l’empreinte écologique et la biocapacité mondiale de chaque État et a réalisé un classement. Les pays débiteurs écologiques exercent une pression sur les ressources naturelles, plus que leur territoire ne peut le supporter. Les « gagnants » sont les micro-États très peuplés, les archipels qui possèdent peu de terres, et les pays du Golfe.

Singapour – 9.950 %

Bermudes – 5.260 %

Réunion (France) – 2.380 %

Barbades – 2.190 %

Iles Caïman – 1.850 %

Israël – 1.840 %

Bahreïn – 1.560 %

Émirats Arabes Unis – 1.480 %

Arabie Saoudite – 1.390 %

Koweït – 1.350 %

Qatar – 1.340 %

Chypre – 1.270 %

Jordanie – 1.120 %

Liban – 1.060 %

Aruba – 1.050 %

Martinique – 1.040 %

Luxembourg – 943 %

Malte – 869 %

Corée du Sud – 797 %

Guadeloupe – 786 %

Irak – 722 %

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