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L’ESSENTIEL
Cette baisse du degré de résilience des écosystèmes se jouent principalement sur deux plans :
1) la réduction de la résilience aux perturbations.
Les écosystèmes avec moins de diversité fonctionnelle sont moins capables de se rétablir après des perturbations comme les incendies, les tempêtes ou les épidémies.
Il a été démontré que des écosystèmes avec une diversité végétale élevée avaient une récupération plus rapide et plus complète après un incendie.
Les écosystèmes dominés par une seule espèce (monocultures) sont également plus vulnérables aux incendies, car si cette espèce est particulièrement inflammable ou ne se régénère pas suffisamment bien, l’écosystème entier peut être gravement endommagé.
De même, en cas de tempêtes, une diversité de plantes avec différents systèmes racinaires et structures peut aider à stabiliser le sol et réduire l’érosion. Les arbres à racines profondes peuvent ancrer le sol, tandis que les herbes et les buissons peuvent réduire le ruissellement de l’eau.
Enfin, dans des écosystèmes moins diversifiés, les épidémies peuvent se propager rapidement et avoir des effets dévastateurs, car les hôtes sont plus uniformes et plus susceptibles d’être affectés.
2) Le degré de vulnérabilité au changement climatique.
La perte de biodiversité limite la capacité des écosystèmes à s’adapter aux changements climatiques, exacerbant les impacts des événements météorologiques extrêmes.
les zones humides peuvent absorber l’excès d’eau pendant les inondations, tandis que les forêts peuvent modérer les températures.
Par ailleurs, une diversité génétique élevée permet une plus grande variabilité des réponses aux conditions changeantes, augmentant les chances que certaines espèces puissent survivre et s’adapter à long terme. Avec moins de diversité, il y a moins de variations et moins de chances que certaines espèces puissent s’adapter aux nouvelles conditions climatiques (ce qui peut engendrer des extinctions locales…. ou globales !).