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L’ESSENTIEL
L’acidité de la pluie est mesurée grâce au pH de l’eau, ou potentiel hydrogène. Un pH de 7 est neutre. Plus faible, il est acide, plus élevé, il est basique ou alcalin.
L’eau de pluie est cependant légèrement acide naturellement, et présente un pH moyen de 5,6. Une pluie est donc considérée comme acide lorsque son pH est inférieur à 5.
Les « pluies acides » se forment à partir du dioxyde de soufre et des oxydes d’azote liés aux activités humaines et rejetés dans l’atmosphère.
Elles ont des conséquences visibles sur le sol, la flore et la faune, attaquent des métaux et engendrent des problèmes de santé.
La flore est la plus impactée : les pluies acides tuent de nombreuses espèces, en rendent d’autres stériles et affaiblissent les dernières. La dégradation de la Forêt-Noire, en Allemagne, serait en partie due aux pluies acides.
Les sols, appauvris et décapés, produisent moins, perturbant l’agriculture, l’horticulture et le développement végétal en général.
Les pluies acides polluent les eaux en particulier les lacs et les rivières. Elles les rendent toxiques, déséquilibrant tout l’écosystème alentour.
PLUIE ACIDE (FEPS)
« La pluie acide est un large thème qui est souvent utilisé pour décrire plusieurs dépôts acides. Le dépôt humide est quand la pluie, la neige, le brouillard ou la brume contiennent des niveaux élevés d’acide sulfurique et nitrique. Quand le dioxyde de souffre et le dioxyde d’azote sont émis dans l’atmosphère, ils se dissolvent dans l’eau et tombe sous forme de précipitation. Le dépôt sec arrive quand la poussière et la fumée, qui contiennent des hauts niveaux de dioxyde d’azote et de dioxyde de souffre, ce déposent sur le sol, sur des bâtiments, des voitures ou sur la végétation. Ces gaz sont convertis en acides lorsqu’ils entrent en contact avec de l’eau. L’acidité des pluies acides peuvent varier. L’eau pure a un pH de 7 et l’eau de pluie a un pH d’environ 5,6. En 2000, la pluie la plus acide qui est tombée aux États-Unis avait un pH de 4,3« .