La sensibilité climatique à réévaluer

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Il faut cependant noter que d’autres études aboutissent à des évaluations plus « rassurante » comme celle publiée dans ScienceAdvances, en avril 2024 (voir en bas de page).

James Hansen est un des plus grand climatologues du monde. Il a alerté le gouvernement des Etats-Unis sur le réchauffement climatique. Dans cette vidéo, les plus grands spécialistes actuels témoignent de l’excellence de ses prévisions climatiques. Il a aussi une énorme expérience du domaine. Je trouve son travail scientifique sur la montée du niveau de la mer publié en 2016 (lien, et aussi lien) très convaincant, plusieurs de ses conclusions et postulats ont été confirmés ces dernières années.  

(…) « James établit l’effet du gaz carbonique en comparant sa concentration et les températures à diverses époques et obtient une une valeur de sensibilité climatique. Ce chiffre correspond aux degrés de réchauffement suite à un doublement du gaz dans l’atmosphère (de 270 à 540 ppm). La valeur du GIEC est d’environ 3°C par doublement de CO2, alors que ce travail aboutit à une valeur plus élevée, de 4.8°C. La concentration actuelle de gaz carbonique mènerait donc déjà à un réchauffement d’environ 2.5 degrés, en plus d’une centaine d’années. Une autre étude récente suggère que la continuité des émissions de carbone actuelles mènerait déjà au déclenchement de boucles de rétroaction positives du climat (lien).

Lire l’article.

Les effets du modèle du dernier maximum glaciaire réduisent les estimations de sensibilité climatique

Abstract :

Lire l’étude

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