Réfugié.es climatiques : les différents scénarios

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Les estimations sur le nombre de « réfugié.es climatiques » à venir, extrêmement difficiles à réaliser, varient beaucoup d’une étude à une autre.

D’après un rapport de la Banque mondiale (Groundswell-Preparing for Interne Climate Migration, 2018), qui couvrait l’Afrique subsaharienne, l’Asie du Sud et l’Amérique latine, il est estimé que le changement climatique va transformer plus de 143 millions de personnes en réfugiés climatiques, cherchant à échapper aux mauvaises récoltes, à la pénurie d’eau et à la montée du niveau des mers.

Un nouveau rapport (dit « Groundswell« ), est publié en septembre 2021. Cette suite comprend des projections et une analyse des migrations climatiques internes pour trois nouvelles régions : l’Asie de l’Est et le Pacifique, l’Afrique du Nord, et l’Europe de l’Est et l’Asie centrale.

Pour l’ONU, c’est près d’un milliard d’individus qui seront, d’ici 2050, forcés de s’exiler à cause des bouleversements du climat (source).

La France est le pays d’Europe qui a connu le plus de déplacés climatiques en 2022 : 45 000 pour être exact, suite aux incendies dans le sud-ouest, en méditerranée et à des inondations. A l’avenir et si l’on prend en considération les risques de méga feux, les sécheresses record et les inondations, il est probable que les déplacements forcés de population deviennent les nouveaux « phénomènes inédits » à la Une des médias ! (source). A ces déplacements dans des conditions brutales et soudaines, il nous faudra rajouter les migrations internes lentes. Celles-ci ne sont pas liées à un événement extrême mais, par exemple à l’élévation du niveau de la mer, à la fonte des glaciers qui fragilise les économies de la montagne, au manque d’eau sur certains territoires ou à la hausse des températures. Au total, on estime que plus de 60% de la population française est exposée de manière forte ou très forte aux risques climatiques (source).

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