La décroissance

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Tout dépend de ce que l’on estime être le « bonheur », le « bien-être », le « confort », etc. Nous le savons : le PIB ne mesure que la somme des valeurs ajoutées. Ainsi, raser une forêt, construire une autoroute, accroitre le trafic aérien, sont des activités qui boostent le PIB. De la même manière et pour forcer le trait, nous pourrions creuser des trous pour les reboucher ensuite, la croissance en bénéficierait ! Il serait bien plus intéressant de raisonner sur la base d’autres indicateurs comme l’IDH ou de l’ISS (’Indice de Santé Sociale), l’Indice Canadien du Mieux-Être (ICME), etc. (voir note du CEPAG). De même, dans une approche sociale et solidaire de la décroissance, la remise en cause des inégalités reviendrait à amortir considérablement le choc de la « sobriété » pour une grande partie de la population.
Pour Serge Latouche, la question n’est pas de conserver notre modèle économique en lui appliquant un taux de croissance négatif, ce qui serait une absurdité (source) : « On sait que le simple ralentissement de la croissance plonge nos sociétés dans le désarroi en raison du chômage et de l’abandon des programmes sociaux, culturels et environnementaux, qui assurent un minimum de qualité de vie. On peut imaginer quelle catastrophe serait un taux de croissance négatif
 ! ». Par conséquent, la décroissance n’est envisageable que dans une société de décroissance.

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