Retour au menu

L’ESSENTIEL
En septembre 2023, plus de 75 pays ont signé le 1ᵉʳ traité international de protection de la haute mer, lors d’une Assemblée générale des Nations Unies. Avec ce traité, les pays devront s’engager à protéger 30 % des océans du monde d’ici à 2030 et à se partager équitablement les ressources marines vivantes…
Problème : dans le monde, la majorité des aires marines supposément « protégées » ne le sont pas du tout !
Une étude publiée 9 mai 2024 dans la revue scientifique Conservation Letters a passé en revue les cent plus grandes aires marines protégées de la planète, qui couvrent 7,3 % de la superficie des océans. Il s’avère qu’un quart d’entre elles sont dépourvues de réglementation ou d’ de plan de gestion spécifiques, et plus d’un tiers autorisent des activités industrielles incompatibles avec la protection des écosystèmes, notamment la pêche industrielle. L’étude montre que les plus grandes aires marines protégées se situent de manière disproportionnée dans les zones reculées et les territoires d’outre-mer de certains États.
Cette technique permet aux gouvernements de gonfler artificiellement le nombre de leurs aires marines protégées.
Sans surprise, rien ne se fera sans luttes militantes !
Un plan directeur pour la protection des Océans – Comment protéger 30 % de nos océans d’ici 2030 (Univ Oxforf, Univ of York, Greenpeace, 2019)