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L’ESSENTIEL
Les jardins partagés sont en fortes progression.
Le nombre de jardins partagés augmente régulièrement : d’une poignée en 2000, ils sont environ une centaine en Ile-de-France.
Il est difficile d’en faire un décompte précis. Selon un inventaire réalisé en 2016 par le Réseau national des jardins partagés pour le Commissariat général à l’Égalité des territoires, il existait plus de 1 000 jardins recensés dans les bases de données de ses correspondants présents dans neuf régions métropolitaines sur treize. Nous disposons également de bons exemples de « ceintures alimentaires »
Les « ceintures alimentaires »
Ces ceintures s’initient sur des territoires qui ont souvent déjà entamé une démarche de transition écologique dans le secteur de la production alimentaire. Elles commencent donc par réunir ce qui existe déjà en fait d’acteurs et de projets. Si ces derniers peuvent être par nature très différents, l’essentiel c’est la convergence des intentions et la visée ultime : la souveraineté alimentaire.
Nous pouvons regarder du côté de la Belgique. Après Liège, Charleroi, Ath, Verviers et Tournai, c’est au tour de la capitale de la Région wallonne de démarrer un projet de ceinture alimentaire. Ce type de structure vise à coordonner l’ensemble de la chaîne alimentaire. Si le durable va de pair avec le circuit court, autrement dit avec la limitation du nombre d’intermédiaires entre le producteur et le consommateur, se rendre chez mille petits producteurs n’a aucun sens. Il s’agit de limiter le nombre de lieux où se rendre pour s’approvisionner.
A Détroit : Entre 350 et 1 600 jardins communautaires et fermes urbaines ont été recensés à Detroit, la plupart étant gérés par des groupes ou des organisations qui ont récupéré de manière informelle les espaces vacants.
Alors que le système urbain complexe de Détroit s’est effondré et que la ville a perdu des capitaux, des ressources humaines, des entreprises et des structures organisées diverses ; de nouveaux espaces urbains se sont développés. Les changements les plus visibles dans le paysage de Détroit sont les projets d’agriculture urbaine qui se sont étendus à tous les terrains vagues du comté et l’émergence d’une nouvelle morphologie et d’un nouveau métabolisme urbain. On pourrait dire que la transformation en une agriculture de type rural de l’ensemble du paysage des petits îlots urbains pourrait être le futur de Detroit.
« Guerilla gardenning »
Le « guerilla gardening » désigne un mouvement (suivant l’exemple de « People’s Park« , Berkley 1969) de réappropriation d’espaces délaissés au profit d’une émergence végétale quelle qu’elle soit. Il n’attend pas d’autorisation particulière pour aller jardiner ces espaces qui sont souvent délaissés depuis déjà très longtemps.
Ces oasis urbaines peuvent prendre différentes formes selon leurs fonctions et l’espace à disposition: on parle de «jardin sur terrasse», de «mur vivant», de «toit végétalisé». L’idée est d’utiliser le minimum d’espace de terre disponible. Même des supermarchés commencent à s’y mettre en cultivant sur leur toit les salades qu’ils vendent en rayon