Les conflits à venir ?

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Selon un rapport inquiétant de l’ONU (2019), près de la moitié de la population mondiale – 3,6 milliards de personnes – vit déjà dans des zones où l’eau peut manquer au moins un mois par an, et ce chiffre pourrait atteindre 5,7 milliards d’individus en 2050

« Avec la pression démographique, la demande en eau va augmenter de 50 % d’ici à 2030 alors que les réserves souterraines s’épuisent à cause d’une irrigation forcenée et que la qualité de l’eau se dégrade, polluée par les eaux usées industrielles et municipales et les produits chimiques agricoles », constate l’ONU. 

Selon le rapport de l’UNESCO paru en mars 2024 (voir ci-dessous), « Les pays de la région qui connaissent actuellement un stress hydrique élevé47 sont l’Afghanistan, l’Arménie, le Kirghizistan, le Népal, l’Ouzbékistan et la Turquie. D’autres, comme l’Inde, l’Iran, le Pakistan et le Turkménistan, connaissent un stress hydrique extrêmement élevé (Hofste et al., 2019) (…) tant la région du monde la plus vulnérable aux dangers des catastrophes naturelles, l’Asie-Pacifique voit le changement climatique aggraver les pénuries d’eau et les lacunes existantes en matière de réponse aux catastrophes« .

Selon un article paru dans Youmatter, « Le développement socio-économique ou encore la stabilité politique d’un pays, sa résilience ou sa capacité d’adaptation face à des chocs exogènes sont bien souvent des facteurs déterminants dans le déclenchement d’un conflit armé. À ce titre, le changement climatique peut avoir un rôle dans le déclenchement d’un conflit en révélant des fragilités existantes. Ce n’est alors pas le facteur déterminant, mais en quelque sorte « la goutte d’eau qui fait déborder le vase ». Dans tous les cas, le réchauffement climatique et son lien avec les conflits doivent être appréhendés dans une logique globale ».

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