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L’ESSENTIEL

Les enseignements scolaires ont certes (légèrement) évolué ces dernières années. Ils sont hélas bien en retard, et ce n’est pas peu dire, par rapport aux enjeux réels. En raison du désintérêt, de l’incompétence et du déni de la part des ministères successifs, du conseil supérieur des programmes, mais aussi d’une grande partie des enseignant.es, la bifurcation écologique y demeure invisible. Au mieux, « l’éducation au développement durable » fait perdurer l’illusion de la croissance verte…

Dans de nombreuses écoles primaires, et davantage encore dans le secondaire, si une personne scolarisée il y a cinquante ans entrait aujourd’hui dans une salle de classe, elle ne serait pas vraiment dépaysée.

Héritière d’une « tradition » de surveillance plutôt que d’apprentissage, la « classe autobus » continue de faire recette, avec ses pupitres simples ou doubles, placés les uns derrière les autres, en deux ou trois colonnes séparées par des travées où circule le maître. Tous font face au tableau et au bureau de l’enseignant. Il s’agit, de fait, de la disposition rituelle des examens, du brevet des collèges au bac, et des concours.

Si la manière d’« habiter l’école » préoccupe architectes ou acteurs de la politique de la ville, l’organisation de la classe, lieu d’apprentissage et de vie sociale, interroge l’évolution des structures spatiales au bénéfice des démarches cognitives d’une part et des interactions nouées d’autre part.

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