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Bjørn Lomborg, un statisticien danois, argumente dans son livre « The Skeptical Environmentalist » (2001) que beaucoup de problématiques environnementales, y compris le changement climatique, sont exagérées. Bien que ne niant pas complètement le changement climatique, il remet en question l’urgence et l’ampleur des réponses proposées.

Dans un roman de fiction, « State of Fear » (2004), Michael Crichton intègre des éléments de critique envers les sciences climatiques, suggérant que le changement climatique est une invention utilisée pour créer une panique et contrôler la population. Le livre inclut des graphiques et des références qui prétendent démontrer que le changement climatique n’est pas une menace sérieuse.

Dans « Climate of Extremes: Global Warming Science They Don’t Want You to Know » (« Climat des extrêmes : la science du réchauffement climatique qu’ils ne veulent pas que vous sachiez ») Patrick Michaels et Robert Balling, tous deux climatologues connus pour leurs positions climatosceptiques, affirment que les médias et certains scientifiques exagèrent délibérément les menaces du changement climatique. Ils critiquent aussi la fiabilité des modèles climatiques.

Dans « The Great Global Warming Blunder: How Mother Nature Fooled the World’s Top Climate Scientists » (« La grande erreur du réchauffement climatique : comment Mère Nature a trompé les meilleurs climatologues du monde »), Roy Spencer un scientifique et ancien chercheur à la NASA, soutient que les modèles climatiques surévaluent la sensibilité du climat aux émissions de CO2 en négligeant des causes naturelles qui pourraient aussi influencer le climat global.

Dans « An Appeal to Reason: A Cool Look at Global Warming » (« Un appel à la raison : un regard cool sur le réchauffement climatique ») , Nigel Lawson ancien Chancelier de l’Échiquier du Royaume-Uni, remet en question les coûts économiques des politiques de lutte contre le changement climatique. Il soutient que les coûts de ces politiques pourraient être plus dommageables à long terme que les effets du réchauffement lui-même.

Claude Allègre, ancien ministre de l’Éducation nationale et géochimiste, a publiquement remis en question le consensus scientifique sur le changement climatique, arguant que les activités humaines ne sont pas la cause principale du réchauffement climatique et que les modèles climatiques sont incertains.

Vincent Courtillot Géophysicien et membre de l’Académie des sciences, a critiqué les conclusions habituelles sur le réchauffement climatique d’origine anthropique. Il a soutenu des thèses selon lesquelles des facteurs naturels, tels que les variations de l’activité solaire, pourraient jouer un rôle plus déterminant dans les changements climatiques que ce qui est généralement admis.

Mathématicien et auteur, Benoît Rittaud est un autre exemple de sceptique du climat en France. Il est président de l’association des climato-réalistes, un groupe qui conteste l’urgence du changement climatique et critique les politiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Rittaud a écrit plusieurs ouvrages et articles où il exprime ses doutes quant à la responsabilité humaine dans le changement climatique actuel. A noter qu’il s’exprime très régulièrement dans le journal d’extrême droite « Valeurs Actuelles ».

Des liens avérés entre certains climato-sceptiques et l’industrie des énergies fossiles.
Fred Singer, un physicien, a été l’une des figures de proue du climato-scepticisme. Des documents ont révélé qu’il a reçu des financements de la part de compagnies pétrolières et d’organisations liées à l’industrie des énergies fossiles, notamment ExxonMobil. Il a aussi été impliqué dans des think tanks et des groupes qui ont reçu des fonds de ces industries pour remettre en question le changement climatique.
Willie Soon, un astronome souvent cité par les climatosceptiques, a été accusé, suite à des fuites de documents, d’avoir reçu plus de 1,2 million de dollars de l’industrie des combustibles fossiles, y compris de compagnies comme ExxonMobil, Southern Company, et l’American Petroleum Institute. Ces fonds étaient souvent destinés à des projets de recherche qui critiquaient le consensus scientifique sur le changement climatique.
Patrick Michaels, un climatologue bien connu pour ses positions climato-sceptiques, a admis publiquement avoir reçu environ 40 % de son financement de l’industrie des énergies fossiles. Il a souvent été cité dans les médias remettant en question l’ampleur et les impacts du changement climatique et a travaillé pour plusieurs think tanks qui ont reçu des financements de l’industrie pétrolière.
Le Heartland Institute, un think tank climatosceptique influent, a été financé par des entreprises de l’industrie des énergies fossiles, y compris ExxonMobil et d’autres acteurs majeurs. Ce think tank a été au centre de plusieurs campagnes visant à contester la science du climat et à influencer les politiques publiques en matière de changement climatique.