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L’ESSENTIEL
Les Principes régissant les travaux du GIEC définissent le mandat et la composition de l’organisation et décrivent son fonctionnement. De plus, trois annexes détaillées définissent le processus de préparation des rapports du GIEC, de gestion de ses finances et de tenue des élections pour les bureaux.
Annexe A : Procédures de préparation, d’examen, d’acceptation, d’adoption, d’approbation et de publication des rapports du GIEC.
Cela comprend trois annexes.
L’annexe 1 décrit les tâches et responsabilités des auteurs principaux, des auteurs principaux coordonnateurs, des auteurs contributeurs, des réviseurs experts et des rédacteurs-réviseurs des rapports du GIEC et des points focaux gouvernementaux.
L’annexe 2 décrit la procédure d’utilisation de la littérature dans les rapports du GIEC.
L’annexe 3 détaille le protocole de traitement des erreurs possibles dans les rapports d’évaluation, les rapports de synthèse, les rapports spéciaux et les rapports méthodologiques du GIEC .
Annexe B : Procédures financières du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
Cette partie comprend des notes explicatives relatives aux procédures financières du GIEC.
Annexe C : Procédures d’élection du Bureau du GIEC et du Bureau des groupes de travail. Les processus et procédures du GIEC sont régulièrement revus et mis à jour pour garantir qu’ils restent solides, transparents et fiables.
En résumé :
Procédures pour les rapports du GIEC
Le processus de préparation des rapports du GIEC, du début à la phase d’approbation, est décrit ici.
La préparation des rapports :
Une fois les équipes d’auteurs sélectionnées, elles commencent à travailler sur une première version du rapport basée sur une évaluation de toutes les informations scientifiques, techniques et socio-économiques pertinentes. Bien que la priorité soit donnée à la littérature évaluée par des pairs, le GIEC reconnaît que la littérature non évaluée par des pairs, comme les rapports des gouvernements et de l’industrie, peut être cruciale pour élargir et approfondir l’évaluation. (…)
Lors de la première étape de révision, des experts du monde entier sont invités à commenter l’exactitude et l’exhaustivité du contenu scientifique, technique et socio-économique ainsi que l’équilibre général des projets. Ces examinateurs experts se nomment eux-mêmes et sont acceptés par le GIEC sur la base de leur expertise pertinente. Chaque commentaire d’examen est pris en compte par les auteurs dans la préparation d’une deuxième version du rapport.
Dans le même temps, les auteurs préparent également une première version du résumé à l’intention des décideurs (SPM). Il s’agit d’une distillation des principales conclusions pertinentes pour les politiques du rapport sous-jacent.
La deuxième version du rapport et la première version du SPM sont ensuite soumises à l’examen des experts et des gouvernements, simultanément.
Chaque chapitre d’un rapport du GIEC est affecté à deux ou plusieurs rédacteurs en chef, qui sont sélectionnés par le Bureau sur la base de leur expertise et dont le travail consiste à s’assurer que tous les commentaires reçus au cours des examens sont pris en compte par les équipes d’auteurs.
Tous les commentaires d’examen et les réponses des auteurs sont publiés à la fin d’un rapport.
Lors de l’évaluation, les auteurs expriment la confiance avec laquelle une déclaration est formulée, reflétant l’accord dans la littérature scientifique et les preuves disponibles. Ils utilisent un langage calibré pour communiquer la certitude des principales conclusions.
Après la deuxième étape de l’examen, les auteurs préparent ensuite les versions finales du rapport et du résumé à l’intention des décideurs. Ceux-ci sont à nouveau distribués aux gouvernements, qui fournissent des commentaires sur le résumé à l’intention des décideurs.
Enfin, tous les rapports du GIEC doivent être formellement approuvés par le ou les groupes de travail ou le groupe de travail responsables et par le Groupe d’experts lors d’une session plénière du GIEC.
Concernant le résumé à l’intention des décideurs :
L’approbation du résumé à l’intention des décideurs lors de la session du groupe de travail signifie qu’il est cohérent avec les éléments factuels contenus dans l’évaluation scientifique, technique et socio-économique complète ou le rapport spécial accepté par le groupe de travail. Les auteurs principaux coordonnateurs doivent être consultés afin de s’assurer que le résumé à l’intention des décideurs est entièrement cohérent avec les conclusions du rapport principal. Ces résumés à l’intention des décideurs doivent être décrits de manière formelle et visible comme suit : « Un rapport du (groupe de travail X du) Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat ».
Pour qu’un résumé à l’intention des décideurs approuvé par un groupe de travail soit approuvé en tant que rapport du GIEC, il doit être accepté lors d’une session du Groupe d’experts. Le processus d’approbation du Groupe de travail étant ouvert à tous les gouvernements, l’approbation d’un résumé à l’intention des décideurs par le Groupe de travail signifie que le Groupe d’experts ne peut pas le modifier. Il est toutefois nécessaire que le Groupe d’experts examine le rapport lors d’une session, prenne note de tout désaccord substantiel (conformément au principe 10 des Principes régissant les travaux du GIEC) et l’accepte formellement.
Comme on le voit et contrairement à ce qu’affirment les climatosceptiques, il n’y a aucune différence d’appréciation de la situation entre les rapports des groupes (GW1, GW2 et GW3) et les résumés à l’intention des décideurs (ces derniers ne sont pas écrits par les Etats !) (NDLR).
Concernant la procédure sur l’utilisation de la littérature dans les rapports du GIEC
Dans le cadre du processus d’évaluation, l’accent doit être mis sur la garantie de la qualité de toute la littérature citée. La priorité doit être donnée à la littérature scientifique, technique et socio-économique évaluée par des pairs, si elle est disponible.
Il est reconnu que d’autres sources fournissent des informations cruciales pour les rapports du GIEC. Ces sources peuvent inclure des rapports de gouvernements, de l’industrie et d’institutions de recherche, d’organisations internationales et autres, ou des actes de conférences. L’utilisation de cette littérature implique une responsabilité supplémentaire pour les équipes d’auteurs, qui doivent garantir la qualité et la validité des sources et des informations citées. En général, les journaux et les magazines ne sont pas des sources valables d’informations scientifiques. Les blogs, les sites de réseaux sociaux et les médias audiovisuels ne sont pas des sources d’informations acceptables pour les rapports du GIEC. Les communications personnelles de résultats scientifiques ne sont pas non plus des sources acceptables.
L’équipe d’auteurs est tenue d’évaluer de manière critique les informations qu’elle souhaite inclure, quelle que soit leur source. Chaque équipe de chapitre doit examiner la qualité et la validité de chaque source avant d’incorporer des informations dans un rapport du GIEC. Les auteurs qui souhaitent inclure des informations qui ne sont pas disponibles publiquement ou commercialement sont tenus d’envoyer la référence complète et une copie, de préférence par voie électronique, à l’unité d’assistance technique compétente. Pour toute source rédigée dans une langue autre que l’anglais, un résumé ou un résumé en anglais est requis.
Ces procédures s’appliquent également aux articles en cours de publication dans des revues à comité de lecture au moment de l’examen par le gouvernement ou les experts. Toutes les sources seront intégrées dans la section de référence du rapport du GIEC.