Retour au menu

L’ESSENTIEL
« L’évolution des nuages dans un climat plus chaud et savoir s’ils auront un effet atténuateur ou amplifiant a longtemps constitué une source d’incertitude majeure », explique Joeri Rogelj, de l’Imperial College de Londres, chef de file du Giec sur le « budget carbone ».
De nouveaux modèles pointent deux problèmes :
Les nuages hauts : les nuages d’altitude dans la couche basse de l’atmosphère terrestre renforcent les radiations solaires. S’ils se renforcent, ils augmentent l’effet de serre.
Les nuages bas : ils sont l’objet des principales incertitudes et inquiétudes. les dernières recherches indiquent que le réchauffement fait baisser cette couverture nuageuse, qui réfléchit en conséquence moins les rayons solaires, diminuant d’autant son rôle réfléchissant.
Nuages : confirmation d’une sensibilité climatique autour de 3°C (Juillet 2021)
Une étude menée par des scientifiques de l’Imperial College de Londres et de l’Université d’East Anglia, apporte de nouveaux éléments montrant que les changements affectant les nuages amplifieront le réchauffement mondial à long terme.
Les données d’observation indiquent que les rétroactions liées aux nuages auront probablement un effet amplificateur sur le réchauffement climatique. Une étude publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) par Paulo Ceppi et Peer Nowack, suggère un réchauffement de 3,2°C à des concentrations de CO2 atmosphérique deux fois supérieures au niveau préindustriel. Il est peu probable que le climat se réchauffe de moins de 2°C.
À l’aide de données d’observations et de simulations de modèles climatiques, les auteurs de l’article ont développé une analyse d’apprentissage statistique précisant la réponse des nuages aux changements qui surviennent dans l’environnement.