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L’ESSENTIEL
Ce sont les différences de chaleur reçue du Soleil entre les différentes régions de la Terre qui sont responsables de la circulation atmosphérique, c’est-à-dire des mouvements à l’échelle planétaire des masses d’air de l’atmosphère.
Les modèles climatiques montrent que les hautes latitudes (zones tempérées et polaires) devraient plus se réchauffer que les tropiques. La différence de température entre les tropiques et les hautes latitudes devrait donc diminuer, ce qui pourrait ralentir la circulation atmosphérique.
Le réchauffement dû à l’effet de serre tend à accélérer le cycle de l’eau en intensifiant l’évaporation et les précipitations. Cette intensification provoque une accumulation d’air humide, ce qui a diminué la vitesse des vents de la circulation atmosphérique du Pacifique (cellule de Walker) de 3% depuis le milieu du XIXe siècle.
Le jet-stream (on dit aussi courant-jet) est un courant de vents violents qui soufflent d’ouest en est et font le tour de l’hémisphère Nord à une latitude moyenne d’environ 60°.
La vague de chaleur en Europe de 2003, les feux de forêts en Russie de 2010, la sécheresse d’Oklahoma de 2011, Les feux de forêt de 2016 en Alberta au Canada… A chacun de ces évènements extrêmes a correspondu un comportement « anormal » du jet stream.
Durant les événements extrêmes, ses coudes se sont aventurés loin au nord et au sud, et ils ont comme calé – ils ont stoppé leur progression vers l’est. Or plus ces sinuosités sont larges, plus les conditions climatiques s’aggravent sous les pics et les creux du S couché.
Selon Michael Mann, professeur de physique de l’atmosphère et directeur de l’Earth System Science Center à l’université d’État de Pennsylvanie, aux États-Unis :
« Ces situations, où le jet-stream ondule et est comme paralysé, deviendront de plus en plus fréquentes en raison du réchauffement climatique, ce qui perturbera de façon répétée la météo de l’hémisphère Nord »;

En 2010, de graves inondations ont submergé la ville de Khairpur Nathan Shah, au Pakistan. Elles puisaient leur source, selon certains chercheurs, dans un effet atmosphérique nommée amplifications quasi résonnantes