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L’ESSENTIEL
La limitation du réchauffement global à +2 ° est proposée en référence à une période du passé, il y a plus de 100.000 ans, où cette température moyenne avait été atteinte sans qu’il ne se produise de catastrophe climatique.
Sans que rien ne soit « sécure » (le climat n’étant pas linéaire et des effets d’emballement pouvant se produire même en deçà de ce seuil).
Néanmoins, ce seuil est évoqué depuis la conférence de Copenhague de 2009 (COP15), et il devient la « base des négociations ».
Déjà à l’époque, il s’agit d’un compromis politique entre ce qui est (semble) réalisable et ce qui est (semble) tolérable, suite à une énième COP « ratée ».
L’Accord de Paris fixe la limite de la hausse de la température globale à « bien moins de 2°C » d’ici 2100 et enjoint les États à poursuivre les efforts pour ne pas franchir les +1,5 °C…
Réchauffement : le seuil limite des 2 °C est trop élevé (Le Monde, Juin 2015)
Selon les experts, ce chiffre qui est la base des négociations climatiques en cours ne garantit pas un niveau de sécurité suffisant.
Deux degrés Celsius. Emblème de la lutte contre le changement climatique en cours, ce seuil limite s’est imposé ces dernières années, chez les responsables politiques et le grand public, comme le réchauffement à ne pas excéder, par rapport à la période préindustrielle, pour éviter toute interférence dangereuse avec le climat. Depuis la conférence de Copenhague de 2009 (COP15), les 2 °C sont devenus la base des négociations climatiques en cours. Le niveau de sécurité garanti par ce seuil est pourtant largement sujet à caution. C’est le sens d’un rapport technique de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) discrètement apporté, mardi 2 juin, en appui des négociations qui se tiennent du 1er au 11 juin à Bonn (Allemagne), dans la perspective de la conférence de Paris (COP21) en décembre.