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L’ESSENTIEL
Inondations, sécheresses, canicules et tempêtes… Ces dernières années, les phénomènes climatiques extrêmes se sont intensifiés.
Le changement climatique est DÉJÀ un facteur majeur de l’augmentation de la faim dans le monde et est l’une des principales causes des graves crises alimentaires d’après l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
De plus, l’instabilité des récoltes accentue l’instabilité des prix des denrées alimentaires de base sur les marchés internationaux, entraînant des hausses de prix insupportables pour les plus pauvres. Aujourd’hui 183 millions de personnes sont en stress alimentaire (source).
Selon le WFP (Programme Alimentaire Mondial), le nombre de personnes menacées de famine dans le monde s’élève à 41 millions (source, mars 2021). Les guerres et conflits en reste la principale cause. Cependant, les phénomènes météorologiques extrêmes, de plus en plus nombreux et violents, réduisent eux aussi la capacité des populations pauvres à contrer la faim et à faire face aux chocs à venir, en particulier dans les pays à faible revenu. Voir l’étude d’OXFAM ci-dessous.
LA FAIM DANS UN MONDE QUI SE RÉCHAUFFE – Comment la crise climatique aggrave la faim dans un monde qui en souffre déjà (septembre 2022)
Il existe une série de causes complexes à l’origine de la faim dans le monde. Les conflits et les crises économiques, comme celle provoquée par la pandémie de COVID-19, restent des facteurs clés de ce fléau. Cependant, les phénomènes météorologiques extrêmes, de plus en plus nombreux et violents, réduisent eux aussi la capacité des populations pauvres à contrer la faim et à faire face aux chocs à venir, en particulier dans les pays à faible revenu.
Oxfam s’est penchée sur dix pays parmi les plus exposés aux risques climatiques dans le monde, ceux ayant fait l’objet du plus grand nombre d’appels humanitaires de l’ONU liés à des phénomènes météorologiques extrêmes depuis 2000, à savoir l’Afghanistan, le Burkina Faso, Djibouti, le Guatemala, Haïti, le Kenya, Madagascar, le Niger, la Somalie et le Zimbabwe.
Cette étude aboutit au constat que la population en situation d’insécurité alimentaire aiguë a plus que doublé dans ces pays au cours des six dernières années, passant de 21 à 48 millions de personnes.
Dans ces dix pays, près de 18 millions de personnes sont aujourd’hui en risque de mourir de faim.
Il existe une corrélation frappante et indéniable entre les catastrophes liées aux conditions climatiques et l’aggravation de la faim dans ces pays, mais aussi ailleurs dans le monde.