Solidarité avec les personnes exilées

EKO! et « Low-Tech & Réfugiés »

Depuis 2015, l’association d’intérêt général EKO! porte des projets positifs et innovants qui lient écologie et solidarité. Elle favorise les épanouissements et les résiliences individuels et collectifs respectueux de la nature et des cultures.

Depuis 2018, le projet « Low-tech for Refugees », devenu « Low-tech with Refugees », agit pour favoriser l’autonomie des personnes exilées et contribuer plus largement à la bifurcation écologique. “Eko” en espéranto signifie “commencement” : l’équivalent d’un “c’est parti !” ou “let’s go!” dans la langue sans frontières, et résonne pour nous donner le tempo dans la construction d’un demain résilient et solidaire.

Le premier programme de l’association sera celui de « Ekolok », avec la diffusion, en juin 2016 d’un « Guide pratique de la colocation écologique et solidaire ». C’est ensuite en 2018 qu’est lancé le projet pilote de Low-tech for Refugees, avec, en décembre de la même année, l’ouverture du Low-tech Markerspace sur l’île grecque de Lesbos. Tout cela est suivi, en avril 2019, de la création officielle de EKO!
Suite à la crise politique et sanitaire à Lesbos (en février 2020), « Low-tech & Réfugiés » ouvre à Briançon et à Marseille. L’antenne de Briançon co-crée le Tiers-lieu des Terrasses Solidaires en août 2021.

Pourquoi les low-tech ?

La complexité des problématiques migratoires rend insuffisante les interventions humanitaires conventionnelles consistant à fournir des couvertures, nourriture, solutions d’hébergement, etc. En plus de répondre à leurs besoins physiologiques immédiats, les exilé.es ont besoin de se réapproprier leur devenir individuel et collectif. Le renforcement des savoir-faire low-tech a ce double impact.

Les low-technologies sont des solutions techniques simples répondant aux besoins essentiels (eau, production et conservation alimentaire, énergie, habitat, transport, etc.).
Elles sont accessibles (économiquement et en terme de savoir-faire) et respectueuses de l’environnement (matériaux locaux, renouvelables ou de récupération, peu énergivores, etc.).
Il s’agit par exemple de cuiseurs économes en bois, d’éoliennes, de techniques agro-écologiques, etc.
La low-tech est aussi une démarche, celle de faire mieux avec moins.
A Briançon, territoire frontalier de haute-montagne, et à Marseille, l’association propose des ateliers de découverte des low-tech à un public mixte de personnes exilées et d’habitant.e.s locaux.ales : écoconstruction, travail du bois, réparation de vélos, systèmes de production d’énergie, permaculture, apiculture, assainissement, cueillette sauvage, etc.
Elle propose également des formations d’approfondissement des savoirs faire low-tech et des accompagnements vers des métiers d’avenir.
Autant dire que si vous êtes dans ces coins du monde, passez-y, soutenez !

Voir le site de l’association et la chaîne vidéo

Régis Dauxois, Décembre 2024

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