Mis à jour le 23 juin 2025
En décembre 2024, un premier appel était publié dans le journal Récits de l’Anthropocène. Il s’agissait de réfléchir à la création d’un dispositif commun, pour mettre plus facilement en relation les personnes souhaitant monter des projets de bifurcation écologique.
Les travaux d’une petite équipe portent aujourd’hui leurs fruits : les outils sont (presque) prêts ! Dans ce nouveau texte d’appel, nous vous en présentons tous les détails.
Encore un peu de patience, tout sera en ligne le 1er septembre (ou peut-être plus tôt…) !
Bifurquer ensemble
Il est urgent de nous organiser pour former de nouveaux collectifs. Au regard de la situation, nous n’avons manifestement plus de temps à perdre.
Partout où nous le pouvons, nous devons nous doter des moyens nécessaires pour créer des structures à la fois robustes et résilientes. Des structures capables non seulement de nous aider à affronter les chocs présents et à venir, mais aussi d’ouvrir la voie à une véritable transformation de nos modes de vie.
Il peut s’agir d’une ferme partagée, d’un atelier social de récupération et de réparation, d’un Low-tech Lab accueillant des migrants, d’un magasin alimentaire autogéré, d’une coopérative locale d’énergie ou d’éco-construction / rénovation, d’un organisme de formation écologique et alternatif, d’une école de la transition écologique, etc.
Des milliers d’initiatives inspirantes existent déjà sur le terrain et constituent un premier pas pour bâtir une autre société. Il nous faut poursuivre dans cette voie et tenter d’accélérer le mouvement !

« La Bifurk Solidaire », ça sert à quoi ?
Notre première raison d’être est de mettre à disposition un nouvel outil pour faciliter « la mise en relation » de toutes les personnes qui souhaiteraient porter ou s’investir dans un projet collectif de bifurcation.
Cette idée est venue d’un constat.
Lorsque vous avez une idée de bifurcation écologique et qu’elle nécessite de constituer un collectif (une organisation, une association, une entreprise…) il n’existe actuellement aucun moyen simple de trouver des personnes prêtes à vous rejoindre.
Une fois que l’on a fait le tour de son réseau personnel, il est possible de s’adresser à une structure ou un acteur d’accompagnement. Mais ces derniers disposent également d’un réseau limité : ils restent souvent centrés sur leur segment d’activité ou manquent de temps pour favoriser la mise en relation avec d’autres personnes.
Il est possible également de tenter sa chance sur les réseaux sociaux ou sur les différentes cartographies existantes. Mais, outre leur fonctionnement chronophage, ces options révèlent qu’il est souvent impossible d’identifier des personnes qui seraient dans la même démarche.
La meilleure idée du monde, le plus beau rêve ne peut se concrétiser sans la possibilité de faire les bonnes rencontres !
Mais ce n’est pas tout !
Permettre à des collectifs existants de trouver de nouvelles personnes fait aussi partie de notre action tout comme l’organisation de temps de discussion, d’échanges de savoirs pratiques sur des thèmes particuliers (l’éco rénovation, les low tech, l’agroécologie, ou comment créer une coopérative, etc.).
Ethique et engagement
Nous nous inscrivons dans une démarche en rupture avec les logiques de greenwashing et les illusions « du capitalisme vert ». L’important est de contribuer à penser de nouveaux récits, pas de perpétuer des fables qui nous font perdre un temps précieux, voire qui nous conduisent « dans le mur » à l’instar de la géoingénierie et de l’ébriété techno-solutionniste.
Un « monde d’après » ne peut être viable et désirable qu’à la condition d’être fondé sur l’émancipation, le respect des limites planétaires, le principe de la décroissance organisée, le lien au vivant, la justice sociale, l’égalité, l’autogestion ou la « gouvernance citoyenne ».
La finalité étant de permettre aux individus de vivre sobrement et dignement de leur travail, dans des logiques de coopération, loin du paradigme de la « compétition » de tou.te.s contre tou.te.s, de retrouver du sens et le temps de vivre… Le tout sur une planète qui resterait habitable !
Comment ?
« La Bifurk Solidaire » a plusieurs fonctionnalités. L’outil, mis à disposition toujours gratuitement, vise à faire communauté avec :
– un site internet,
– des outils de discussion (framateam), c’est-à-dire un espace d’entraide, de discussions et d’échanges d’expériences pratiques…
– un catalogue des ressources (documentation, informations sur des réalisations motivantes…),
– une cartographie des lieux de rencontres possibles localement, des webinaires thématiques,
– un bulletin/journal régulier, diffusé auprès de milliers de structures en France (et même dans d’autres pays francophones).
– Et à terme (car cela est encore en cours de préparation), une Bourse des Projets écologiques
Vous pourrez participer !
A partir du 1er septembre, ce nouvel outil sera entre vos mains !
Vous pourrez venir discuter sur un framateam, y parler de vos projets et de vos idées.
Vous pourrez nous indiquer des structures qui ne sont pas encore sur la cartographie mais qui seraient à même d’héberger des réunions de bifurqueuses et bifurqueurs pour cogiter sur un projet commun.
Vous pourrez proposer des documents à rajouter dans le Catalogue des ressources.
Vous pourrez aider à la diffusion d’un bulletin en le relayant auprès de vos ami.es et dans votre réseau,
Vous pourrez venir participer aux webinaires que nous ne tarderons pas à organiser,
Vous pourrez également venir participer à des réunions de préparation du projet d’une « Bourse des projets écologiques »…
A bientôt !