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L’ESSENTIEL
Pour comprendre les modélisations figurant dans les rapports du GIEC, il est nécessaire de savoir à quoi correspondent les abréviations « RCP », « CMIP » et « SSP ».
En schématisant, le GIEC a débuté en utilisant les RCP (Representative Concentration Pathways ou Trajectoires représentatives de concentration). Comme leur nom l’indique, ces RCP se basaient essentiellement sur les trajectoires futures des concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre pour évaluer le niveau de réchauffement climatique qui en découlerait.
Puis, les SSP (Shared Socioeconomic Pathways ou Trajectoires socio-économiques partagées) vont venir affiner les travaux dans le cadre du cinquième cycle d’évaluation (en clair, l’avant dernier rapport paru en 2014). Ils vont permettre d’intégrer divers enjeux socio-économiques en matière d’adaptation et d’atténuation.
Quant aux « CMIP1 », « CMIP2 », « CMIP3 » etc., ils correspondent aux phases du projet d’intercomparaison des modèles couplés (Coupled Model Intercomparison Project), un processus qui permet de coordonner et d’harmoniser les résultats entre de multiples modèles utilisés par les chercheurs du monde entier. Ainsi, le CMIP6 est la plus récente phase de collaboration internationale pour fournir des données robustes, servant de bases aux rapports d’évaluation du GIEC.
Pour le détail des scénarios, voir la fiche Le sixième rapport, les trajectoires envisagées.