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L’ESSENTIEL
Rapport d’évaluation sur les pollinisateurs, la pollinisation et la production alimentaire, 2016
Le rapport d’évaluation sur les pollinisateurs, la pollinisation et la production alimentaire, met en évidence l’importance cruciale des pollinisateurs dans la production alimentaire mondiale. Les pollinisateurs, tels que les abeilles, les papillons, les chauves-souris et certains oiseaux, sont responsables de la pollinisation de 75% des plantes à fleurs et de plus de 35% des cultures alimentaires mondiales. Cependant, le rapport alerte sur leur déclin rapide, causé par des facteurs multiples, notamment l’utilisation excessive de pesticides, la perte de biodiversité, le changement climatique, la pollution et les maladies. Ce déclin menace non seulement la sécurité alimentaire mondiale mais aussi les écosystèmes qui dépendent de ces pollinisateurs. L’IPBES recommande plusieurs actions pour inverser cette tendance, telles que la réduction des pesticides toxiques, l’amélioration de la gestion des terres agricoles, la création d’habitats favorables aux pollinisateurs et la promotion de pratiques agricoles durables.
Rapport d’évaluation sur la dégradation et la restauration des terres, 2018
Ce rapport met en lumière la grave crise mondiale de la dégradation des terres, qui affecte environ 25% des terres émergées de la planète. Cette dégradation, causée principalement par l’agriculture intensive, l’exploitation forestière, l’urbanisation et le changement climatique, menace la sécurité alimentaire, l’eau, et contribue à la perte de biodiversité. Le rapport souligne que près de 12 millions d’hectares de terres sont perdus chaque année, affectant ainsi des millions de personnes, en particulier dans les zones arides. En réponse à cette situation, l’IPBES recommande des mesures de restauration écologique à grande échelle, telles que la reforestation, l’agroécologie, et des pratiques agricoles durables. Il est aussi essentiel d’améliorer la gouvernance des terres, en impliquant les communautés locales, de promouvoir des politiques publiques de restauration et d’adopter des stratégies économiques adaptées. L’objectif est de stopper la dégradation des terres et de restaurer des écosystèmes sains pour garantir la résilience des sociétés humaines face aux défis environnementaux futurs.
Le « Rapport d’évaluation mondial sur la biodiversité et les services écosystémiques », 2019
Ce rapport est d’une envergure inégalée, sur l’état de la vie sur notre planète.
Il a été rédigé par 150 experts issus de 50 pays et il analyse 15 000 publications pour faire la synthèse des connaissances sur l’état actuel de la nature, les dynamiques en cours et les perspectives à venir.
Rapport sur les liens entre la dégradation de la nature et le risque croissant de pandémie (2020)
L’IPBES organise des « ateliers » sur des thèmes spécifiques. Elle a publié un rapport sur les liens entre la dégradation de la nature et le risque croissant de pandémie en octobre 2020.
Le rapport de l’atelier IPBES constitue une des évaluation les plus solides sur le plan scientifique des preuves et des connaissances concernant les liens entre le risque de pandémie et la nature depuis le début de la pandémie de COVID, grâce à des contributions d’experts de premier plan dans des domaines aussi divers que l’épidémiologie, la zoologie, la santé publique, l’écologie des maladies, la pathologie comparative, la médecine vétérinaire, la pharmacologie, la santé de la faune sauvage, la modélisation mathématique, l’économie, le droit et les politiques publiques.
Le rapport est également fortement étayé scientifiquement, avec près de 700 sources citées (dont plus de 200 datant des années 2019 et 20220), ce qui offre aux décideurs un précieux aperçu analytique des données les plus récentes actuellement disponibles.
Rapport « Évaluation thématique de l’utilisation durable des espèces sauvages de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques », 2022
Ce rapport met en lumière l’importance des ressources naturelles pour l’humanité tout en alertant sur leur exploitation croissante. Il souligne que près d’une personne sur cinq dépend directement des espèces sauvages pour son alimentation et ses revenus et que plus de 50 000 espèces sont utilisées dans divers secteurs tels que la construction la médecine et l’artisanat. Face à la surexploitation qui représente la première cause d’érosion de la biodiversité suivie par la destruction des habitats et le changement climatique les auteurs insistent sur la nécessité d’une gouvernance efficace et de mesures de protection adaptées en tenant compte des connaissances traditionnelles des peuples autochtones Ces derniers jouent un rôle fondamental dans la gestion durable des ressources et leurs pratiques pourraient inspirer des modèles plus respectueux des écosystèmes Pour assurer la pérennité de l’utilisation des espèces sauvages le rapport recommande notamment d’encadrer le commerce en instaurant des quotas et des réglementations transparentes, de renforcer la traçabilité des produits issus d’espèces sauvages et d’offrir des alternatives économiques aux communautés les plus dépendantes des ressources naturelles. Il plaide également pour une coopération accrue entre États, scientifiques et acteurs locaux afin d’élaborer des stratégies de gestion adaptées aux réalités écologiques et socio-économiques.
Politiques de l’évaluation méthodologique des diverses valeurs et de la valorisation de la nature de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (juillet 2022)
Trop souvent les politiques environnementales privilégient les aspects économiques au détriment des dimensions culturelles, sociales et écologiques ce qui entraîne une gestion incomplète et inefficace des écosystèmes. Le rapport souligne que « reconnaître ces différentes valeurs permettrait de mieux protéger la biodiversité et d’améliorer le bien-être humain ». L’IPBES recommande d’adopter des cadres décisionnels plus inclusifs qui tiennent compte de cette diversité et de renforcer les outils permettant d’évaluer et de valoriser la nature « de manière plus juste et durable ».
Résumé à l’intention des décideurs de l’évaluation thématique des espèces exotiques envahissantes et de la lutte contre leur prolifération (septembre 2023)
Le rapport publié en septembre 2023 par l’IPBES alerte sur l’impact croissant des espèces exotiques envahissantes qui constituent l’une des principales menaces pour la biodiversité mondiale et les écosystèmes. Les activités humaines favorisent leur propagation et leur prolifération engendrant des pertes économiques et écologiques considérables. Selon le rapport les invasions biologiques sont responsables de la disparition de nombreuses espèces indigènes et peuvent affecter la santé humaine ainsi que la sécurité alimentaire. Face à cette urgence l’IPBES recommande une meilleure surveillance, la mise en place de mesures de prévention et d’éradication adaptées ainsi qu’une coopération internationale renforcée pour limiter leur expansion et protéger les écosystèmes.
Le rapport sur « les changements transformateurs », 2024.
Il cible les causes profondes et sous-jacentes de la perte de biodiversité. Il se concentre sur les changements nécessaires pour atteindre un avenir durable en analysant les facteurs sociaux, économiques et politiques qui entravent ces changements. Ce rapport identifie des stratégies pour surmonter les obstacles et accélérer les transitions nécessaires. L’objectif est d’éclairer les décideurs sur les actions à mettre en œuvre pour des transformations durables pour atteindre la Vision à 2050 de la Convention sur la diversité biologique pour l’humanité de vivre en harmonie avec la nature. L’équipe IPBES de la direction des programmes structurant de l’UM est en charge de coordonner la production de ce rapport.
Le rapport nexus, 2024.
Il explore les liens entre la biodiversité, l’eau, l’alimentation, la santé, le changement climatique et le système énergétique. Conduit par des expertes et experts du monde entier, il examine les synergies, les compromis et les options de réponse pour mettre en œuvre des changements durables dans ces différents secteurs. Il met en évidence des solutions intégrées face aux crises environnementales et socio-économiques qui s’intensifient mutuellement lorsqu’abordées séparément.
Les changements transformateurs. Résumé à l’intention des décideurs politiques – décembre 2024 (en anglais)
Evaluation Nexus. Résumé à l’intention des décideurs politiques – décembre 2024
Résumé à l’intention des décideurs de l’évaluation thématique des espèces exotiques envahissantes et de la lutte contre leur prolifération (septembre 2023, en anglais)
Politiques de l’évaluation méthodologique des diverses valeurs et de la valorisation de la nature de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (juillet 2022)
Résumé à l’intention des décideurs
Évaluation thématique de l’utilisation durable des espèces sauvages de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques, 2022.
Résumé à l’intention des décideurs (en français)
Évaluation thématique de l’utilisation durable des espèces sauvages de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques, 2022.
Rapport complet (en anglais)